N'aie pas d'inquiétudes, pour moi, chère amie,
Loin de leurs turpitudes, cette nuit, tu t'enfouis,
En toute quiétude, nous tuerons ces ennemis
Qui n'ont pas grand respect pour nos us, pour nos vies
Armés de grandes croix et de véritables pieux,
S'en vont, en guerre, ces misérables gueux,
Contre grands seigneurs des temps anciens,
Faut les croire, pour ce faire, pas malins
Comment peuvent-ils voir dans le noir
Que leur impose leur limité savoir
Comment pourraient-ils imaginer
La puissance innée de l'immortalité
Que de loques humaines ce cortège se compose
Que de morts vivants, triste assemblée,
Ne connaissant que la haine dont ils disposent
Á l'aube, sur leurs piques, leur tête sera dressée
Ainsi un peu de bois fera un excellent travail
Dans ces cerveaux rabougris par leur credo
Lorsque du cercueil j'ouvrirai le lourd vantail
Ils verront l'horreur que provoquent leurs maux
Dans le noir du ciel, s'avance l'opalescente amie,
Dans le coeur de l'humain se réveillent peurs et envies
Les anciens démons hantent toujours la nuit
Quarante "sans-raison" y laisseront leurs vies
Quarante humains animés de foi
Creusent un trou pour le vampire
Quarante humains sont armés de bois
Mais encore faut-il pouvoir le cueillir
Dans l'épaisse brume grise d’une aube froide de décembre,
Tels des anges de pierre sur une grande stèle de marbre,
Quarante corbeaux noirs sur une belle terre blanche,
Autour d’un grand trou noir pour cercueil bien étanche.
Mais le trou est béant car le saigneur est ailleurs
Sur terre consacrée, il n'est rien de meilleur
Que d'enterrer une armée de vils et pitoyables gueux,
Munis de grandes croix et quarante misérables pieux
Ainsi, sur terre blanche, bénie, dans l'aube froide
Revit de sa revanche, honnie, la noblesse hongroise
Bafouée, depuis le temps où tomba leur empire.
Quarante ? Ce n'est pas assez pour un seul vampire !
Je t'aime ma douce Aurore
Femme-enfant, femme-mère, âme-sœur
Qui partagent notre vie et notre cœur
Qui apportent à l’existence le bonheur
Et qui pourtant, le soir, seules, pleurent
Femmes dotées de cette faiblesse extrême
Qui leur donne pourtant cette immense force
D’effriter, des cœurs arides, l’écorce
Sur un simple : Je t’aime
Femme-soldat, femme-état, femme-combat
Femme qui montent aux barricades
Pour que le monde entende leurs émois
Et cesse un jour ses algarades
Femmes au doux nom de mère
Qui partout sur cette vaste terre
Chaque jour, partent en guerre
Contre la vie et ses misères
Femme-servante, femme-esclave, femme-objet
Femmes qu’on mure dans le silence du sujet
Femmes qu’on brime, qu’on abîme qu’on isole,
Femmes à qui l’homme ôte la parole
Femmes qu’on enterre sans scrupules
Sous le fardeau de la tradition
Femmes dont les cœurs hurlent
De douleur sous la domination
Femme-prière, femme-en-guerre, femme-courage
Qui affrontent chaque jour les orages
Qui écartent, du futur, les nuages
Pour qu’un enfant ait, du monde, une belle image
Femmes qui se penchent sur l’enfant
Des cheveux blonds aux cheveux blancs
Femmes qui président au destin
De ces enfants qui sont les tiens
Je t'aime ma petite femme Aurore
2. heremoana le 08-03-2009 à 14:20:38 (site)
joli poème sur la femme !
en cette journée de la femme, c'était un bel hommage !
bidoud
3. dom " loveferrari" le 09-03-2009 à 06:08:30 (site)
coucou, c'est moi
on est lundi et je suis de retour
j'espere que tu vas bien et que tu as bien profité de ton week end
je te souhaite une bonne journée et je t'envoie de gros bisous bien baveux lol
Il manie et s’escrime à trouver le bon mot
Pour, au plus près, décrire ses maux
Qui en vers ou proses nos sentiments apaise
Afin que, dans la vie, on avance plus à l’aise
Qu’elle ne peut, dans le cœur, être contenue
Et qu’il étale sur une page afin qu’elle soit lue
Nous transportent vers d’autres lointains horizons
Berçant nos cœurs au rythme de ses chansons
Pour décrire l’amour qu’on porte à sa dulcinée
Ou pour décrire les maux de notre société
Chez ceux en qui la colère gronde de voir ce que l’on fait
De ce pauvre petit monde et de tous ses bienfaits
Petite maison en pierre, typique du terroir,
Dans un bureau, décoré d’ébène et d’ivoire,
Aux murs nus, juste un Matisse et un Renoir
Se faisant face, dans cet exigu petit boudoir,
En chiens de faïence, comme pour faire valoir
L’homme, en leur centre, courbé sur son devoir.
Depuis l’aube, à l’éclat ostentatoire,
Le poète, pensif, perdu devant son écritoire,
Cherche, dans les fragments de sa mémoire,
Quelques mots en or qui pourraient faire sa gloire,
Pour déposer, en vers, ses envies et ses espoirs,
Sur cette feuille blanche, de son âme, le miroir,
L’esprit vagabonde sur des sujets dérisoires
Tandis que dans son cœur gronde le désespoir…
Lentement le ciel se meurt et renaît le soir
La page, toujours sans une seule ligne noire,
Semble dire d’un vibrant ton péremptoire :
Je resterai vierge, vous pouvez m’en croire !
L’aède entreprend alors d’écrire son mémoire,
Ligne après ligne, appliqué, il raconte son histoire,
Sur ce blanc décor, modeste mais digne présentoir,
Des sentiments et gestes que son cœur fait savoir
Vers après vers, diligent, il rédige un grimoire,
D’une aventure qui se termine par un au revoir
Et dont l’auteur retrace les joies et les déboires.
Rime après rime, l’esprit fait ainsi pleuvoir,
Comme tant de gouttes de cire d’un bougeoir,
Les mots d’amour d’une relation sans espoir
La plume virevolte, telle ballerine sur une patinoire,
Laissant, sur la blanche piste, des arabesques noires
Empreintes d’un sentiment aux rêves illusoires.
L’esprit plein de doutes, la raison au purgatoire,
Dans un petit bureau qui plonge dans le noir
Un poète écrit, en blanc et noir, Son histoire
Je t'aime ma douce Aurore
1. dom " loveferrari" le 05-03-2009 à 06:23:51 (site)
comment vas tu ce matin, as tu passé une bonne nuit ?
je viens accompagné de la pluie pour te souhaiter une bonne journée
gros bisous
1. heremoana le 02-03-2009 à 21:48:46 (site)
depuis center, tes écrits sont toujours aussi beaux, touchants, prenants .....
bisous
2. dom "loveferrari" le 03-03-2009 à 06:27:37 (site)
je viens ce matin pour voir si tu as passé une bonne nuit et si t'as pas fait trop de betises , on ne sait jamais, quand la nuit est longue, qu'on arrive pas à dormir, on peu faire n'importe quoi, te connaissant lol
je te souhaite une bonne journée
gros bisous
4. dom "loveferrari" le 04-03-2009 à 06:02:09 (site)
je viens ce matin, en essayant de ne pas faire de bruit, pour te souhaiter une bonne journée et te déposer de gros bisous
6. jeffoux4 le 04-03-2009 à 11:03:59 (site)
kikou
comment va t on aujourdhui
bien je l espere malgrés ce temps de m......
je passe te souhaiter une tres bonne journée
j ai poster un ptit kado pour te souhaiter la bonne journée
et surtout te dire que je vais tout changer sur mon blog
et si tout va bien
ben ce soir sa seras un nouvo blog tout bo tout chaud
kissss jeffff et a ce soir
1. dom "loveferrari" le 02-03-2009 à 06:34:22 (site)
le week end est fini, je suis de retour, j'espere que tu l'as bien passé et que tu t'es un peu reposé
je te souhaite une bonne journée et te fais de gros bisous
De son regard opalin, la lune observe ce monde
Qu'un noir destin plonge dans la pénombre.
Ses rais argentés fouillent l'obscurité
Á la recherche des amants cachés.
Amours maudites sous la lune
Chantez donc mon infortune
Hurle, vers l'astre, le loup solitaire
Lorsque l'absence envahit sa tanière
Où es-tu, ma blanche colombe
Mon amour, ma déraison
Devrai-je me taire comme une tombe
Lorsque mon coeur crie sa passion ?
Où sont tes yeux, couleur de jai, de braise,
Tes lèvres au goût si merveilleux,
Tes bras où j'étais si bien à l'aise,
Où sont tous nos instants heureux
Lorsque tu te faisais taquine
Et que d'un petit air mutin
Tu jouais à la coquine
Pour que je te fasse un gros câlin
Amours maudites sous la lune
Toutes ces nuits, je m'en souviens,
Je les revis, une à une
Tous les soirs jusqu'au matin.
Je t'aime Aurore
Que l'amour est beau lorsque dans ses yeux je me mire
Que son corps est doux lorsque la passion nous attire
Que ses mains sont tendres lorsque sur moi elle les pose
Que ses lèvres sont douces lorsqu'un baiser elle dépose
S'ouvrent alors les portes infernales qui me rappellent son absence
Et dans les profondeurs abyssales de cet insupportable silence
Comme un phare, dans ma nuit, surgit un doux mirage
Et je sombre, endormi, dans mes rêves, son image
Je t'aime ma tendre Aurore
Commentaires
1. langegothik le 15-03-2009 à 15:56:33 (site)
bonjour mon ange
passe une excellente journée , bisous mon ange